mardi 9 décembre 2008

La force d'un réseau

Le monde du collégial est passablement déconcertant pour quelqu'un qui a fait ses armes au secondaire. Bien que la pédagogie soit omniprésente, le monde du collégial a son propre langage, ses us et coutumes, et surtout, ses acronymes. C'est surtout ce langage qui me déroute.

De plus, je dois tout m'approprier. J'hésite à solliciter l'aide de ma supérieure immédiate, mais elle aussi s'approprie son nouveau rôle dans l'organisation et elle semble passablement débordée (elle est entrée en poste en juin! Alors...). Heureusement, les gens du bureau sont empathiques et généreux. Je n'hésite pas alors à les déranger avec mes questions, parfois très naïves. Ils prennent gentiment le temps de répondre à mes interrogations.

Il y a tant de choses à faire et tant de choses à apprendre que je ne sais plus où donner de la tête. J'essaie surtout de ne pas me laisser me submerger par la panique. Alors, je prends une grande respiration et je me dis que je dois prioriser. Je me dis aussi que je dois essayer de régler les problèmes lorsqu'ils se présentent.

L'un de ces problèmes, c'est le Scantron! Il s'agit d'un lecteur optique qui analyse les réponses que les élèves ont noirci sur un formulaire. Exactement la même sorte de formulaire que l'on utilisait lors de nos examens du MEQ au secondaire à la fin des années soixante-dix. Le système est tellement vieux qu'il n'est pas possible d'utiliser un ordinateur récent pour traiter les données. Je ne pensais jamais utiliser des disquettes 3½ '' pour recueillir les données. Ce système sert à l'évaluation des cours par les élèves à la fin de la session dans certains départements. Il semble que la pratique ne soit plus systématique comparativement à ce que j'ai vécu lors de mon passage au Cégep. J'ai bien l'intention de vérifier la pertinence de réaliser l'exercice dans l'ensemble des départements.

Donc, devant ce problème, j'ai d'abord sollicité l'aide d'une enseignante qui avait déjà opérer ledit machin. Ensuite, je me suis mis en quête de solutions. Puisque nous voulons devenir un Cégep vert, j'ai préconisé tout de suite une solution Web! J'ai pensé utiliser UCCASS, mais la version disponible sur mon serveur étant obsolète, j'ai du renoncer. J'ai testé LimeSurvey, mais elle me demandait un temps d'apprentissage beaucoup trop long (En passant, un gros merci à Pete qui est toujours là lorsque j'ai besoin de lui! C'est bien de connaître Dieu personnellement :o) )

J'ai ensuite sollicité l'aide du réseau REPTIC. Il s'agit du réseau des répondants TIC au collégial. D'ailleurs, je côtoyais déjà quelques-uns d'entre eux dans ma blogosphère. J'ai fait un appel à tous en demandant quelle technologie était sollicité pour remplir la fonction d'évaluation des cours par les élèves. Rapidement, j'ai constaté la générosité de mes nouveaux collègues qui se sont empressés de me répondre. J'ai alors constaté qu'il y a autant de solutions qu'il y a de Cégep. J'ai même entendu parlé d'une utilisation de LXR-Test avec le Scantron. Il y a belle lurette que je n'avais pas entendu parlé de ce logiciel que j'ai beaucoup apprécié au tout début de ma carrière d'enseignant.

Je me suis alors rabattu sur NetSondage développé par le CCDMD. Le Cégep dispose d'ailleurs d'une licence du logiciel. Il s'agit d'un logiciel client qui produit des sondages que l'on peut déposer sur un serveur LAMP (Linux - Apache - MySQL - PHP). Un écueuil se dressait devant moi: Sur quel serveur est-ce que j'allais déposer les fameuses évaluations pour qu'elles soient utilisables par les élèves? J'ai fait un test sur mon hébergeur que j'utilise habituellement pour tester des applications PHP - MySQL. Mais, ça n'a pas été concluant.

En fin de compte, j'ai opté pour un bon vieux formulaire Google Doc. À court terme, puisque les enseignantes en avaient besoin cette semaine, c'est ce que j'avais de mieux à leur offrir.

À moyen terme, j'entends bien trouver une solution beaucoup plus viable! J'élabore déjà ma stratégie pour obtenir l'outil que je souhaite!

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